Earthquaker Devices Rainbow Machine

Date de sortie : septembre 2011
Tarif moyen : 225 €

Alimentation : transfo type boss 9V
True Bypass
Possibilité de brancher une pédale d'expression type Moog

L'étonnante Rainbow Machine de Earthquaker Devices. Dans cette boite rose se cache l'un des effets les moins courants et des plus ésotériques. La plupart des contrôles ont des noms peu évocateurs (sauf Pitch et Tone), deux switches et la possibilité de brancher une pédale d'expression.

Primary gère le volume du son généré par la Rainbow Machine, qui va se superposer au son non traité. Passé 2h sur la course du potentiomètre, le son généré par la pédale sera supérieur au son original.
Secondary gère le volume du son décalé d'un octave supérieur et inférieur. Le son sera aussi boosté au delà de 2h sur le bouton.
Pitch gère la hauteur de l'harmonie. L'effet est polyphonique. Le décalage va d'une quarte inférieure à une tierce supérieure. Lorsque le tracking est important, les notes vont être découpées de manière atonale. La pédale d'expression va contrôler le pitch.
Tone est un filtre réduisant les hautes fréquences.
Tracking va gérer le décalage entre le son d'origine et ce qui est créé par la RM. La course est inversée : plus on va vers la droite, plus le décalage est réduit
Magic est le contrôle le plus bizarre de la pédale. Selon la manière dont sont réglés les autrs, il fait office de feedback, générateur de bruit... EQD indique qu'il s'agit d'un contrôle de régénération qui crée des couches de sons entre le Primary et le Secondary se régénérant mutuellement... Lorsque le switch Magic est enfoncé, c'est là que l'effet devient le plus sauvage.

les possibilités sonores sont très étendues : effet de chorus très riches, échos à bandes, pitch à l'ancienne, sonorités de harpe ou de shamisen, générateur de chaos dans une son un peu trop policé...



L'effet seul est déjà impressionnant, lorsque'elle est couplée à d'autres pédales, la RM va complètement la transformer. On peut s'approcher des sonorités atteintes par Brian May dans Get Down Make Love (2:20) ou dans le solo du live a Brixton (1:56) lorsque'on la couple avec une distorsion et un delay.